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J'évolue en psykokwak vert avec des poids rose
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15 août 2008

Florian

Vendredi 15 Août 23:20

Ma mère vient de me surprendre avec son portable, je la lui avait emprunté afin de consulter mes commentaires, messages, visiteur sur skyrock. J'ai voulu répondre a Florian, qui m'avait envoyé un message quelques jours auparavant. Florian... Parlons de lui, se soir. J'avais crée un profil et un blog sur skyrock avec des photos d'une jeune fille qui n'était pas moi. Elle était belle, des cheveux bruns mi-long, un jolis corp, un beau regard... tout ça s'est terminée de manière assez spécial. J'ai toujours dialogué avec lui via msn, skyrock et autre. On s'envoyait des messages magnifiques, surtout lui. Je m'en souvient, ses messages étaient tellement beau que j'en ai parler a mon professeur de français. Je lui ai expliquer qu'un garçon m'envoyer des messages assez... euh... "romantique"? Je ne me souvient plus du therme que j'ai employé. En tout cas, c'était digne des lettres de Victor Hugo à Juliette, d'Henri XVI à Gabrielle, et d'autres. Mon prof' m'a donc prêté un recueil de lettres datant du 16ème siècle. Des lettres d'une beauté et d'une tendresse incroyable. à cette époque, tout se disait en sous-entendu, et le résultat était "so beautiful". Lorsque je téléphonais a Florian le soir, nos conversations telephoniques duraient des heures! Presque aussi longtemps qu'avec Béné ( qu'on se le dise, si les téléphones n'étaient pas limités niveau batterie, moi et Béné on pourrais rester au téléphone peu être une journée ou +! seulement les "Bip Bip Bip! batterie faible!" sont des bons fouteurs de merde...)! Je dois dire que c'était vraiment très agréable de discuter avec Florian. Il pouvait passer des heures à se dévaloriser, il m'avait dit qu'il n'aimait pas sont physique, enfin... il s'aimait pas tout court. Mais moi, j'ai appris a le connaître, et je le connais assez pour juger que c'est un garçon formidable. Je crois qu'au fond de moi même j'éspère toujours qu'il me pardonnera un jour, même si c'est vraiment vraiment très mal parti.

...Hein? La séparation? Bah euh, je m'en souviens très bien.

à l'époque ou j'avais encore la possibilité d'entendre sa voix à travers un téléphone, ou j'avais la possibilité de lui dire que je voulais le voir et le serrer contre moi, mais a cette époque, il avait une image de moi qui n'était décidément pas la bonne... La saint valentin approchait. Il fesait froid. Le ciel était gris, et mon coeur aussi. Mes parents étaient partis au canada, la solitude était de plus en plus difficile a supporter. Je n'avais pas d'amis à qui parler au collège. Je n'avais strictement aucune source de motivation, rien qui me poussait à me lever le matin et à aller en cours... Je crois que j'ai trouvé chez lui un certain réconfort. Il me disait des choses que je rêvais d'entendre, sauf que ce n'était pas forcément a moi qu'il s'adressait, mais plutôt à une bombe atomique qu'il avais vu sur des photos qui se trouvaient sur mon profil skyrock. Mais c'était tellement bon à entendre... J'en avais tellement besoin.

Le 13 février, la journée m'a semblé plus sombre que d'habitude. L'absence de mes parents devenait de plus en plus pesante. Je n'avais pas eu Bénédicte au téléphone depuis quelques jours, et ça me manquait. J'en avait assez. Où que j'aille, quoi que je fasse, je ne me sentais jamais à l'aise, même lorsque j'avais Florian au téléphone le stress m'attendait derrière ma porte de chambre, comme un tueur prêt a me poignarder à ma sortie. Je n'avais pas pu dormir de la nuit. Je pensais à ma vie, avant d'habiter Marmande, la vie que j'avais à Bordeaux. J'avais tellement plus d'amis, c'était plus organisé, j'était heureuse. Ici, tout était sans moi... Je regardais ma pendule; 5h24 du matin. Je n'étais pas en pyjama, je n'avais pas dormi de la nuit. Mon estomac fesait des noeuds, j'étais angoissée. Une nouvelle journée allait commencer, et je n'avais pas du tout la force, ni l'envie de l'affronter. Le soleil levant était mon ennemi. J'attendais son levée comme le prisonnier dans le couloir de la mort attend que l'on vienne le chercher, il sait très bien ce qui l'attend. Moi, j'en avais assez. Rester enfermé dans les toilettes chaque matins afin de ne pas avoir a subir les regards moqueurs, les insultes, les coups, et tout le reste. J'étais fatigué. Fatigué de tout ça. Il y a une choses que les gens me reprocherons; c'est de ne pas en avoir parler à mes parents ou a quelqu'un d'autre qui aurai pu intervenir. Seulement, je ne pouvais pas. Je ne sais pas, c'est inexplicable... Une chose est sûre, je ne devais pas, je ne pouvais pas, je ne voulais pas en parler à un adulte.

C'était une pulsion, un sentiment étrange qui m'a pris la tête, les mains, le coeur, mon corps tout entier en une fraction de seconde. Quelque chose qui te poussais a avancer, "part, ne reste pas ici. tu sais très bien tout est noir, tu sais très bien tout va pour le mieux.". J'ai pris de l'argent, de la nourriture, un billet de train, et à 6h20, j'étais déjà partie pour bordeaux... Dans le train, j'ai envoyé quelques sms à Florian, je lui ai avoué qui j'était, je lui ai avoué que je n'étais pas la personne à qui il croyait parler, je n'étais pas celle des photos. Je ne saurai pas comment décrire sa réaction, ce n'était que des sms donc il était difficile de déduire si c'était de la colère, de la tristesse, de la déception. Mais je pense qu'il y avait ces trois éléments.

On s'est tout de même vu le soir même. On a parlé de tout est de rien, mais pas trop longtemps. Il dut rentrer car sa soeur n'avait pas les clefs de chez lui et qu'elle devait certainement attendre devant la porte, seule. J'ai pas beaucoup parler, c'était surtout lui, je m'en veux donc un peu pour ça, mais c'était le dernier de mes problèmes. Au moment ou l'on du partir chacun de notre côté, j'ai demandé a le prendre dans mes bras. Il n'a pas dit non, mais le coeur n'y était pas à mon avis, et je le comprend parfaitement. Je lui ai parlé le lendemain sur msn, mais il était froid, limite méchant. Enfin, c'est presque indéfinissable. Depuis, je crois que je n'ai pas chercher a le recontacter. Je lui ai envoyer un message d'excuse long de quatorze sms quelques jours après, sans réponces. Si j'ai été puni pour ma fugue? Evidemment que oui, mais je m'en fichais, le plus grand manque était Florian. Je crois que c'est depuis ce jour que me suis mise a douter énormément de moi, à déséspérer, à me dévaloriser.

Cinq mois après, j'ai changé de blog, j'ai donc re-fais ma "liste d'amis" sur skyrock. J'y ai mis mes VRAI photos, et j'ai envoyé une invitation à Florian, et celui ci m'a reconnue. " On ne se connait pas, par hasard? 8-) ". J'ai plus envie de raconter ce qui c'est passé par la suite. Mais lorsque que je relis les messages que j'ai reçu suite à la réponce que j'ai donné a ce " On ne se connait pas, par hasard? 8-) ", la seule conclusion que j'arrive a en tirer, est que, apparemment, TOUT tournez autour du physique. Même si j'aurais eu l'apparence de la jeune fille des photos, lorsque j'aurai dialogué avec Florian, j'aurai davantage préféré qu'il m'apprécie pour ce que j'ai dans la tête, et non pour la couleur des mes cheveux, la longueur de mes bras, ma minceur ou autres! On dirai bien qu'il était amoureux de cette fille juste parce qu'elle était bien foutue. Je trouve ça un peu ridicule, désolée.

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